Ivan Sim. Ivanov
LES CONTACTS COMMERCIAUX
PENDaNT L'EPOQUE
ENEOLIThIQUE - VOIES MARITIMES
ET VOIES FLUVIALES
L'époque énéolithique des terres bulgares d'aujourd'hui se caracterise
par une grande dynamique des procès sociaux - économiques. Le fait que
la culture matérielle et spirituelle a des traits communs dans un territoire
considérable de la péninsule balkanique, est d'une grande importance, le
mieux présenté dans le complexe Kodjadermen - Goumelnitza - Karanovo VI
(KGK-VI). La cause de ce dévéloppement beaucoup plus elevé par rapport
aux terres voisines se cache avant tout dans les conditions naturelles
et climatiques, créant la possibilité de séparer les métiers de l'élevage
et de l'agriculture. La métallurgie de l'or et de cuivre,connue par les
gens de la région encore pendant l'époque énéolithique ancienne, occupe
une place très importante parmi les aptitudes nouvelles des gens.Un facteur
complémentaire dans le dévéloppement de la métallurgie des deux métaux
est leur présence à la surface de la terre. Pour l'or cela enferme presque
toutes les vallées fluviales de la Bulgarie contemporaine,dans les sables
desquelles on rencontre l'or aluvial. Dans les procès technologiques pour
la production des pièces de métal, il existe beaucoup de traits communs
dans le traitement de l'or et de cuivre.
La création des bijoux et des outils de métal, comme les seconds apparaissent
plus tard et copient ceux de pierre,sont un objet non seulement de la production,
mais ils créent aussi les conditions pour effectuer l'échange d'autres
objets de luxe, manquant dans le territoire donné. Les liens culturels
existant dans une région assez grande, sont une condition favorable pour
tout cela,qui est prouvé par la culture matérielle dans la KGK-VI. Leur
existence est liée à la présence des contacts commerciaux, pas seulement
dans la région indiquée, mais aussi très loin et leur présence est documentée
d'ainsi dits objets importés encore au début de l'époque néolithique. Tout
cela est prouvé partout surtout par des trouvailles faites des mollusques
Spondylus de la Mediterranée (Shackleton,N., Renfrew,C., 1970, p.1062-1064;
Comsa, E., 1973, p. 61-76) et plus moins d'un autre mollusque de la même
région - Dentalium. Leur signification pour la vie économique de cette
région donne la possibilité à quelques auteurs (Ìàññîí, Â.Ì.,
1976, ñ. 84-85) d'accepter les bijoux de Spondylus comme les formes les
plus anciennes précédentes les monnaies en Europe.
La question d'éclaircir le caractère et les dimensions des contacts
commerciaux pendant l'époque avant l'écriture et très empêchée faute de
la conservation des matériaux inorganiques comme un objet d'echange. Il
est difficile d'accepter qu'il n'y ait pas d'échange des objets organiques.
On trouve des témoignages du milieu inorganique dans les formes générales
et la décoration de la céramique, mais c'est déjà dans la sphère de la
communication spirituelle et l'échange des idées et des coutumes. Les trouvailles
de métal qui sont importées du territoire de KGK-VI restent les plus sùres
à cette etape de recherches. Encore un signe pour l'existence des
contacts commerciaux sont les outils de silex, dont l'origine est déjà
bien étudiée dans la région de Razgrad (Manolakakis,L., 1994).
VOIES MARITIMES
La voie maritime est l'une des voies les plus sùres pour une fourniture
des trouvailles et des matières de mollusques Spondylus et Dentalium de
la Méditerranée. Une question considérable reste l'aspect du
voyage et le plus réel est celui par des barques-monoxyles.
La forme du littoral nord de la Mer Egée et les îles voisines permettent
un cabotage assez facile. La question concernant la Mer de Marmara et surtout
la rive occidentale de la Mer Noire est tout à fait différente. Il manque
des îles dans la Mer Noire et la forme de la rive est telle qui empêche
les navigateurs d'y trouver des endroits bien gardés par les vents et les
orages. Les limans et les embouchures des rivières se jetant dans la mer,
restent les endroits les plus sùrs. Tels sont de sud au nord : le lac de
Jeneada, l'embouchure de Bulanakdere, le lac Derkos, les rivières Rézovska,
Véléka, Djavolska. Il y a quelques années sur la rive droite de la
dernière sont trouvés des vestiges d'un site énéolithique (renseignement
oral de M. V. Draganov). L'autre endroit favorable au nord de la rive est
le port contemporain de Sozopol et ses îls voisines où on étudie des sites
de l'époque énéolithique et l'époque de bronze depuis quelques années.
C'est la même situation avec la péninsule Atia, où on rencontre toujours
des vestiges d'un site protohistorique. Les trois lacs de Bourgas
(de Mandra, de Bourgas et d'Atanassovo) sont aussi favorables pour des
ports et de peuplement. On n'a pas encore y découvert des sites immergés,
faute de manque des travaux de dragage. Il est connu de début du siecle
(Ïàíäàëååâ, Èâ., 1926-1927, ñ.305), qu'à une petite profondeur dans un
d'eux on a trouvé des fragments de céramique protoihstorique - un signe
de l'existence de site dans l'eau. Dans la même direction c'est le
lac de Pomorié qui suit, au voisinage duquel se trouve le tell près
de Kablechkovo. Là, on a trouvé un récipient de la culture Hamandjia en
Roumanie (Áåð÷ó, Ä., 1963, ñ.5-7). A la suite au nord sont les endroits
entourants la péninsule de Nessebar, l'embouchure de Dvoynitza près d'Obzor,
pour les sables de laquelle on sait qu'ils contiennent de l'or. L'embouchure
de Kamtchija a une grande importance pour l'expérience à cette étape d'études.
De l'embouchure et tout le long de la riviére jusqu'à la rencontre
des deux rivières - Louda et Goljama Kamtchija on n'a pas découvert des
cites énéolithiques au cours des parcours de terrain. A l'ouest de cette
rencontre des rivières se trouvent les sites énéolithiques Sava, Tzonévo
et Goljamo Deltchévo. Il est évident qu'on doit chercher la réponse de
cette question dans l'âge de création de ces forêts, qu'on
les rencontre quelque part - près de Ropotamo, Batova et etc. Les études
paléobotaniques dans l'embouchure de Ropotamo (Bozilova, El., and Beug
K.J., 1992, p.19-32) dexerminent l'âge de cette végétation à 3155+/- 100
BP. On peut accepter par analogie cette date comme valide et pour les autres
forêts. Le niveau de la mer pendant cette époque était assez plus
bas. Sa montée plus tard ferme les embouchures des rivières calmes et profondes,
et les alluvions couvrent les sites éventuels. Après l'embouchure
de la rivière Kamtchia, l'autre port convenable c'est la baie de Varna
et son liman voisin, creusant profondément la terre alors (aujourd'hui
les deux lacs de Varna). On y a découvert un grand complexe de sites et
la nécropole de Varna liée à eux ( Iv. Ivanov, 1995). Plus au nord, c'est
déjà l'embouchure de la rivière Batova, analogue à celle de Kamtchia. La
région de l'endroit Touzlata, près de Baltchik est aussi convenable au
voisinage duquel il y a des trouvailles énéolithiques. Le passage jusqu'au
lac de Chabla est assez grand, mais pour le lac de Dourankoulak qui est
moins au nord, il existe beaucoup de résultats d'étude d'un site et d'une
nécropole, datés vers l'ancienne et la récente époque énéolithique (Õ.
Òîäîðîâà, 1984, p.23-71). Sur le territoire de la Roumanie contemporaine,
à la base d'un matérial connu de cartes les endroits convenables sont le
lac près de Mangalia , Mamaia, Histria et surtout les terres, situées dans
la région des cannaux contemporains de l'embouchure de la r. Danube.
La rive d'ouest de la Mer Noire d'après les publications connues jusqu'à
maintenant des trouvailles de Spondylus et Dentalium, peut être tracée
comme une zone de plus grande concentration des bijoux et des objets de
ces mollusques. La découverte d'une trouvaille collective de tels bijoux
/Ä. Ãàëáåíó, 1963, ñòð.501-509/ marque non seulement la place de fabrication,
mais probablement et la place où sont arrivées et diffusées des trouvailles
d'eux pour les acheteurs voisins. Il est clair des trouvailles connues
que la région du littoral est la plus saturée de trouvailles de ces mollusques.
Cela affirme de sa part l'activité des voies littorales ou maritimes. L'état
des études lors du littoral nord de la Mer Noire est analogique. D'après
la littérature connue, peu de produits de coquillages des mollusques y
sont pénétrés, mais c'est ici que passe la voie des outils de cuivre et
des bijoux produits comme métal sur le territoire de la Thrace d'aujourd'hui.
VOIES FLUVIALES
Les voies fluviales sur le territoire de la Bulgarie d'aujourd'hui
sont d'une grande importance comme des liens locaux et aussi comme un lien
avec la Mer Noire et la Méditerranée d'après le lieu de leur rassamblage.
Malheureusement les études protohistoriques insuffisantes à l'intéreur
de la Bulgarie de Sud- Est empêchent d'établir justement le caractère des
liens entre les sites, les bassins fluviaux et la rive de la mer.
Les études en Bulgarie de Nord- Est sont meilleurs et cela permet précisément
et à la base des trouvailles archéologiques de tracer le réseau des voies
fluviales d'après le caractère des contacts commerciaux. Cela est
valide surtout pour la région des lacs de Varna et les rivières s'y jettant.
Sur la base des trouvailles des sites submergés dans les lacs et surtout
des celles de la nécropole chalcolithique de Varna on peut signaler les
trouvailles fondamentales - un objet des liens avec l'intérieur du pays.
La voie du cuivre occupe la plus importante place parmi elles. Il est connu
depuis longtemps que le cuivre non seulement de la nécropole de Varna est
d'origine de la région des eaux minérales de Stara Zagora /Å.Í.×åðíûõ,
1978/. La vois la plus réelle celle la voie le long de Toundja et ses affluents
et le passage de Stara planina ou dans la région du Marachki et Avramovski
défilé ou dans la région de Soungourlaré (Karnobatski dèfilé) où il est
facilement possible de passer au bassin de la Mer Noire. Il est facile
dans les deux cas le long de la rivière Louda Kamtchia. A ses rives
sont les tells près de Trânak, celle de Komounari est proche et les plus
célèbres sont celle de Goliamo Deltchévo, complètement étudiée /Õ.Òîäîðîâà
è êîë., 1975/ et celle près de Tzonévo. On a fait plus haut un essai
d'expliquer l'absense des objets énéolithiques le long de Longoza. L'endroit
le plus convenable de passer dans la vallée de la rivière Provadyska, se
jettant dans les lacs de Varna, est près de Dâbravino - la gare Yunak.
Au voisinage du passage éventuel, on a trouvé lors du parcours un site
énéolithique et non loin de lui une hache de cuivre (des matériaux non
publiés dans le Musée archéologique de Varna).
Excepté comme voie de transport du cuivre, le bassin de Toundja pourrait
être utilisé et pour le transport de l'or, si celui- ci est produit dans
les lieux aurifières de la région de Zlatitza jusqu'aux rivières autour
de Gradetz près de Kotel, connus des époques plus récentes. Il nous
manque encore des analyses spectrales des trouvailles d'or des objets
protohistoriques pour les comparer aux celles des recherches géologiques
des gisements d'or. Allors on pourrait faire des conclusions plus justes
et de chercher de vrais itinéraires pour l'avancement des métallurgistes
d'époque. Malgré qu'il ne soit pas bien étudié, le bassin de la rivière
Provadyska peut être un lien sùr pour la région de Razgrad, où sont les
meilleurs lieux et ateliers d'usinage de silex de bonne qualité. De tel
silex sont presque tous les outils trouvés dans les tombes de la nécropole
de Varna. Leurs analogues sont connus non seulement dans la région de la
Bulgarie de Nord- Est d'aujourd'hui, mais aussi sur la rive gauche de Danube.
La même voie pourrait être utilisée pour passer loin jusqu'à la region
de l'Europe Centrale. Une voie, par laquelle pourraient arriver des objets
d'or ou leurs formes, si caractéristiques pour la région et la culture
de la nécropole de Varna. Le même concerne et les outils en cuivre et leurs
formes. Sans énumérer toutes les analogies connues on peut signaler les
plus éloignées d'elles. C'est la région de Velke Raskovtzé dans la Slovakie
de Nord- Est où on a découvert comme un inventaire sépulcral des objets
d'or et de cuivre trés simulaires aux ceux de la nècropole de Varna. Si
le cours inférieur de Danube est facilement acceptable comme territoire,
compris dans la region de KGK-VI, on ne pourrait dire le méme pour les
terres du littoral nord de la Mer Noire et les vallées de Dniester, Boug
et autres. A cette étape d'études il reste sùr le lien par la vallée
de Dniester. Elle est prouvée par le riche trésor des objets de cuivre
près de Karbouna (Ã.Ï.Ñåðãååâ, 1963). Plus encore, dans la sphère des suppositions
pour la voie de pénétration et diffusion restent les trouvailles de la
région de Saratov, faites d'après Rayndina d'ansi dit cuivre de Goumelnitza.
Les trouver à ainsi grande distance du lieu d'origine du métal ne peut
pas être par hasard. De vrais résultats en traçant les voiespar terre et
par mer ne pourraient être possibles qu'après des analyses spectrales des
gisements d'or et des objets archéologiques d'une région considérable -
à peine dans la région ainsi dit Cyrcoumpont. Alors on pourrait faire des
conclusions plus complètes et plus vraies pour les dimensions et les types
de liens et contacts commerciaux pendant l'époque énéolitique.
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