Ivan Sim. Ivanov
LES TROUVAILLES EN OR ET EN CUIVRE DE LA NÉCROPOLE
DE VARNA - UNE IMPORTANCE PRODUCTIVE, SOCIALE ET DU CULTE ET UNE VALEURE
DE COMMERCE
Les trouvailles en or et en cuivre découvertes dans
la nécropole de Varna ne sont pas uniques qui se distinguent par leur forme,
production et importance des analogues connues d'autres sites de
la même époque. Il existe des différences chez beaucoup d'autres
trouvailles, types de récipients en argile, outils en os et en pierre,
mais les trouvailles en or et en cuivre offrent la plus grande quantité
d information au problème discuté. L' autre moment commun entre les
deux types d'objets est leur apparence concernant la manière de production,
le traitement et l'origine du métal aussi comme sa destination.
Les trouvailles en or et en cuivre de la nècropole de Varna sont inconnues
par leurs quantité et variétés pour l'époque du chalcolithique -
V-IV mil. av. J. C. Tandis que les trouvailles
en cuivre sont connues dans un certain degré comme forme d'autres trouvailles,
presque tous les objets en or sauf les anneaux et les amulettes anthropomorphes
sont inconnus et comme forme et comme type. Les observations sur
ces trouvailles, faites jusqu' au moment nous permettent d'affirmer
qu'elles sont élaborées des demi-produits, apportés dans la région de Varna.
Les dernières recherches des sites submergés dans les lacs de Varna, une
grande partie desquels sont liés chronologiquement à la nécropole, nous
donnent la raison de cette affirmation.
I.Or
1.Origine et centres de production.
Les trouvailles de la nécropole de Varna impressionnent par leur nombre
et leur variété. On a étudié jusqu'au moment 294 tombes et les objets y
trouvés sont environ 3020 d'un poids au-dessus de 6 kilos. A présent, une
telle quantité et variété de trouvailles d'or n'est trouvée autre part.
Et cela suggère clairement la région de Varna comme lieu d'origine du métal.
Les analyses du métal ne nous permettent pour le moment d'accepter ou de
rejeter la supposition de C. Renfrew, que l'or soit d'origine pas plus
de 50 km de Varna. On a trouvé dans certaines des rivières, se jettant
dans la Mer Noire de l'or aluvial, mais sa quantité ne se distingue point
de celle, trouvée dans presque toutes les rivières de la Bulgarie contemporaine.
La manque d'analyses des lieux d'origine de l'or et des trouvailles des
musées en Bulgarie empêche aussi ce problème, mais les raisons pour l'affirmation
que l'or est d'origine locale sont nombreuses, et la principale c'est que
dans les terres voisines de la même époque il manque de production organisée
de l'or. La quantité et le nombre des trouvailles en or indiquent indutablement
qu'il est question d' une production organisée. Les analyses publiées des
trouvailles en or par Axel Hartmann montrent quelques espèces d'or par
le contenu de l'argent et de cuivre qui nous donne la raison d'affirmer
qu'il y a quelques sources de métal. Les recherches des géologues en Bulgarie
de Sud-Ouest / à environ 500-600 km de Varna /, dans les vallées des certaines
rivières, ont découvert de petites perles de verroterie et des pièces en
or, mal élaborées qui correspondent aux telles de Varna. Les types des
trouvailles en or sont la preuve la plus importante pour une production
organisée et un traitement de l'or. Il existe 38 types essentiels des objets
en or, sans y inclure les variétés. Les plus nombreuses sont les petites
perles de verroterie - 2325, suivies par les applications - 182 et les
anneaux - 170. Les autres types varient comme quantité de 1 à 36 - les
amulettes anthropomorphes. Se rendant compte des variétés des types essentiels
il est clair qu'il est question d'une production organisée. Les qualités
des bijoux produits dépassent celles des terres voisines et sont analogues
à ceux de Varna par la fofme et le temps. Un argument considérable pour
affirmer que la production des objets en or est avec traditions sont les
31petites perles de verroterie, trouvées dans la nécropole Varna II.
Leur forme est analogue à celle des plus récentes de Varna I, mais leur
manque le traitement parfait . Leur trouvaille dans une période si ancienne
- la première moitié de l'époque chalcolithique est un exemple de l'existence
des traditions dans la production et le traitement de l'or.
2. L'organisation sociale et les trouvailles en or.
La destination essentielle de l'or est sa montre dans le quotidien
et c'est surtout pour des objets personnels. A cause de cela on peut accepter
que les objets en or découverts portent l'infofmation pour l'organisation
sociale des gens de cette époque-là et autour de la nècropole de Varna
dans les deux directions. La première se trouve dans les possibilités technologiques
des gens de cette époque-là et la seconde -dans le degré de la possession.
Et de plus il est assez difficile de déterminer les deux fonctions des
objets en or - celles liées au luxe et au prestige et celles liées
aux croyances religieuses. Cela est assez difficile pour les tombes symboliques
où la manque du squelette ne peut pas éclaircir la destination des objets
dans la fosse. La distribution des objets en or de la nécropole de Varna
par tombes forme un tableau intéressant. De toutes les 294 tombes on n'a
trouvé des objets en or que dans 62 qui se distribuent ainsi: 35 tombes
symboliques comprenant 60% des trouvailles, il suit 10 tombes à corps étendu
renfermant 10% des trouvailles. Et c'est ici qu'on doit avoir en
vue la complexité des renseignements statistiques, car c'est dans la tombe
43 seulement du groupe des squelettes étendus qu'on trouve presque 30%
du nombre total des trouvailles . Si l'on accepte statiquement que le nomre
des tombes avec des objets en or correspond à leur situation sociale, alors
la situation est la suivante. De 99 tombes avec des squelettes étendus
sur le dos ce n'est que 10 d'elles qui contiennent de l'or , y compris
la tombe 43, qui représente 10%, mais en effet 9 tombes contiennent 21
trouvailles, c. à. d. leur nombre varie de 1 à 5 trouvailles. Les
tombes avec des squelettes en position "hoker" sont 67 et on trouve des
objets en or dans 13 d'elles et le nombre total est 48, variant de 1 àn
8 et dans une tombe seulement ils sont 11. Ces chiffres montrent l'égalité
comparative entre les deux types d'ensevelissement qui est avec une
signification sociale déterminée. Elle s'exprime dans le fait que des analyses
anthropologiques jusqu'au moment , les squelettes étendus appartiennent
aux hommes et les squelettes en position "hoker" - aux femmes. La question
des ensevelissements des enfants est compexe à cette étape - ils ne sont
que quelques-uns à l'âge, au-dessous de 10-12. A comparaison avec les autres
tombes, il est évident que les ensevelissements des enfants sont soit autre
part - une autre nécropole, soit on a effectué un autre rituel funéraire
inconnu pour nous pour le moment. Les tombes des enfants qui sont assez
riches ne sont pas suffisantes comme nombre pour que la thèse de leur fonction
sociale à l'âge puéril encore soit défendue. L'utilisation de l'or comme
un métal de prestige - pour des bijoux ou pour des signes de pouvoir dans
la nécropole de Varna peut être divisée sous certaines conditions en trois
groupes pour les tombes avec des squelettes. Le premier ne comprend que
la tombe 43 avec son contenu exceptionnel de l'or et des objets en or.
Le groupe suivant comprend 22 tombes avec des objets de 1 à 8 exemplaires.
Il est difficile d'affirmer s'ils soient des gens de l'entourage du chef
- ou il s'agit des commerçants et des artisans qui pourraient plus facilement
accumuler de superflu, exprimé en possession des objets en or, parmi
lesquels manque un objet distingué comme signe de pouvoir. Le troisième
groupe qui ne comprend pas d'objets en or est le plus nombreux - 144 tombes
avec des squelettes en position déterminée. Parmi elles on trouve 23 tombes
où il n'y a aucunes trouvailles, mais une grande partie d'elles sont détruites
partiellement plus tard et il est possible que les trouvailles y soient
aussi détruites. Un signe incontestable pour une haute situation
dans la société est le sceptre, trouvé dans des tombes symboliques aussi
comme dans la tombe 43. Le sceptre est fait d'une hache en pierre et d'une
poignée en bois, plaquée de canules en or. Il manque une identité parmi
les sceptres de la nécropole de Varna, mais il fait impression qu'on rencontre
toujours au voisinage de la hache en pierre une hache en cuivre à la forme
analogue. Les haches en pierre portent un signe intéressant. Malgré
leur élaboration, le tranchant est toujours émoussé qui prouve complètement
qu'il ne s'agit pas d'un outil de quotidien.
3. Les objets en or comme symbole de culte.
Beaucoup d'objets parmi les trouvailles de la nécropole de Varna pourraient
être admis d'une signification double - liés au culte et des bijoux traditionnels.
Les plus rencontrés parmi eux sont les bracelets, les applications, les
anneaux etc. et les trouvailles des tombes 4 et 43 sont l'exemplaire le
plus caractéristique de cette double signification. La première tombe est
symbolique, mais l'inventaire en or est ressemblant dans sa grande partie
à celui de la tombe 43 - avec un squelette étendu. Les plus typiques objets
qui peuvent être liés au culte se trouvent dans les tombes symboliques.
Ce sont les diadèmes des tombes avec masques, l'hémisphère, le boumerang
et quelques-uns encore parmi lesquels l'astragalus de la tombe 36. L'interprétation
de ces trouvailles est fortement empêchée faute d'analogue de la nécropole
de Varna d'information insuffisante des divinités de l'époque chalcolithique
et surtout des rituels liés à elles. Une certaine information nous est
donnée par la tombe 36 où l'inventaire est assez différent de celui des
autres tombes symboliques et aussi de celui de la riche tombe avec le squelette.
Les bracelets doubles, le sceptre compliqué font partie de ces trouvailles.
Les objets qui le lient au culte de l'élevage sont 30 plaques, représentant
des têtes d'animaux d'une manière stylisée, deux plaques plates, représentant
une figure animale et astragalus, convenable à accrochage. Le dernier est
peut-être l'unique objet qui est complètement réaliste. D'après prof, Al.
Petrov, ostéologue, l'astragalus appartient 90% à une chèvre et 10% à une
brebis. La difficulté d'une précision vient de ça que l'astragalus est
aux parois polis pour jouer et une ouverture pour accrochage. On trouve
dans cette tombe et d'autres objets qui le diffèrent comme inventaire des
autres tombes du groupe des symboliques et peut-être à cette étape son
interprétation s'épuise avec l'orientation générale vers le culte de l'élevage.
Des trouvailles dont la destination de culte peut être liée en général
au culte du soleil sont les applications convexes demi-rondes, le plus
grand nombre desquelles ont été découvertes dans la tombe 43 entourant
la tête du défunt, et aussi 182 applications convexes, trouvées dans des
tombes différentes. Convenables à être cousues aux vêtements, elles sont
liées évidemment à la décoration des récipients en argile et surtout à
celle de la tombe 43. Du côté intérieur de ce récipient on trouve une protubérance
qui était couverte de couleur d'or et a une analogie avec les objets indiqués
et tous les objets ont une analogie à la représentation du soleil - évidemment
l'un des plus répandus cultes à cette époque-là. La raison pour une telle
affirmation où l'or est assimilé au soleil, consiste dans le fait qu'il
manque de récipients en cuivre ayant une telle forme et soyant liés au
culte du soleil.
4.Importance commerciale et valeur .
L'importance commerciale de l'or de la nécropole de Varna est d'une
grande signification et en même temps une question très difficile. A cette
étape d'études il est difficile de prouver les contacts commerciaux de
la population de la nécropole de Varna avec les terres voisines. Il y manquent
des trouvailles qui pourraient être déterminées comme exportées de la région
de Varna. Les amulettes et les applications anthropomorphes en or qui nous
sont connues de Roumanie, Hongrie, Slovakie et datent de la même période
avec ceux de Varna, ne portent pas les signes technologiques analogues.
En même temps cependant la forme est assez bien connue. Cela confirme la
culture spirituelle générale - des moeurs et des cultes, qui a pénétré
évidemment auparavant les objets de métal par une voie de commerce.
Une observation intéressante peut être faite sur la production des
objets en or aux alentours de Varna contemporaine, liés clairement à leur
valeur de commerce. Il manque des preuves catégoriques et directes pour
l'existence des ateliers de production. On peut affirmer ce fait seulement
d'après la quantité de trouvailles en or, leur variété et qualité. Un moment
curieux apparut au mesurage du poids des trouvailles en or. Dans
beaucoup de cas on a constaté un lien réciproque entre le poids des trouvailles
différentes. Dans la tombe 267 tous les objets en or sont d'un poids multiple
de 0,40 à 0,43 grammes. Une amulette anthropomorphe est d'un poids de 2,49,
un anneau - 1,24 et un autre de 1,32, deux autres encore sont de 4,40 et
6,60 grammes. Une impression singulière provoquent 10 anneaux dont le poids
varie de 0,40 à 0,44 grammes. On l'observe et chez beaucoup d'autres trouvailles
qui sont produites en plus grande quantité. Un autre moment intéressant
du rapport dans le poids représentent les 4 grands bracelets de la tombe
43. Leur poids est 155,53; 156,74; 110,71 et 111,97grammes et tous sont
multiples de 0,40-0,42. Ces exemples et beaucoup d'autres nous donnent
la raison d'admettre, que les orfèvres anciens de Varna connaissaient une
mesure de poids. Il est difficile de dire s'il s'agit d'une mesure de production
ou d'une mesure de sa valeur de commerce, comme pourtant les deux sont
liées.
II. Cuivre
1. Origine et centres de production.
La question de l'origine du métal des outils et des bijoux de la nécropole
de Varna est résolue en principe par le prof. E. Chernych dans sa monographie
concernant la métallurgie ancienne en Bulgarie contemporaine. Les résultats
de ses recherches représentent une base solide pour éclaircir la place
exacte d'origine du métal, mais la question de son extraction du minerai
de cuivre reste ouverte. Il y avait deux hypothèses de son extraction en
forme pure. D'après l'une d'elle, le minerai de cuivre obtenu et dégagé
du rocher est transporté dans des centres de production, l'un desquels
est la région de Varna contemporaine. La deuxième hypothèse concerne le
traitement du métal à place d'après le désir de ceux qui l'ont besoin.
Parmi les trouvailles de la nécropole de Varna des dernières années on
a trouvé quelques objets dont la forme ressemble à une petite hache. Probablement
il s'agit d'un demi-priduit dont on peut élaborer l'une de petites haches,
connues de la nécropole. Il se peut que le métal fut fondu au voisinage
de sa place d'origine et fut transporté comme un demi-produit à d'autres
endroits où les objets désirés ont été produits.
La présence de beaucoup d'haches en cuivre et d'autres objets aux
formes inconnues d'autres sites et nécropoles de cette époque-là nous donnent
la raison d'accepter qu'ils étaient produits aux alentours de Varna. Des
observations sur les trouvailles et leur disposition dans les sites submergés
des lacs de Varna nous permettenr d'accepter que ces sites ont été spécialisés
dans de différentes sortes d'activités. Ce n'est que dans un de ces sites
qu'on a tiré après des travaux de dragage de petites pièces de métal
brut ou carcas. Il est possible que c'est dans ce site qu'on ait fondu
les demi-produits apportés.
2. Organisation sociale et objets en cuivre.
On doit avoir en vue en expliquant cette question que les premiers
objets en cuivre de la région de Varna sont un anneau en cuivre et un bracelet,
trouvés dans la nécropole la plus ancienne - Varna II. Il est évident
que l'ancienne acquisition de la métallurgie de ce métal a été liée à l'élaboration
des bijoux ou des objets de prestige. A l'époque de la nécropole de Varna
le rapport entre les bijoux et les objets de quotidien est considérablement
au profit des outils. Cela est explicable par le dévéloppement de la métallurgie
et l'acquisition la qualité du métal pour le quotidien et le prestige.
On a trouvé jusqu'au moment 160 objets en cuivre dans la nècropole de Varna.
Ils se subdivisent d'après leur fonction en deux groupes: essentiels
outils - 121 et bijoux - 39. Les outils en cuivre comptent 21 types essentiels
qui représente une illustration suffisante pour les possibilités et les
aptitudes des métallurgistes locaux.
La partie prédominante des outils en cuivre est occupée par deux groupes
- haches-marteaux - 43 et poinçons. On doit marquer tout de suite qu'il
y a parmi les haches des exemplaies qui pourraient être déterminés comme
objets de prestige ou de rang social, mais le deuxième groupe - poinçons,
qui comptent 35, est d'une fonction utilitaire. Il suit des aiguilles à
ouverture dans la nuque - 15; coins et ciselets - par 10 nombres. Certaines
trouvailles ne comptent que quelques par nombre. Les bijoux trouvés comptent
quelques groupes, les bagues sont les plus nombreuses - 18 et on doit marquer
tout de suite qu'elles ne sont trouvés que dans les tombes avec squelettes
- surtout accroupis. Ce sont les anneaux qui suivent - 13 - tous trouvés
dans les tombes avec des squelette accroupis et la moitié des anneaux sont
trouvés dans la région de la bouche. Il suit quelques exemplaires isolés
d'aiguilles pour cheveux - 3 nombres et autres.
Un moment important dans l'explication du lien entre l'organisation
sociale et les trouvailles en cuivre de la nécropole de Varna est le fait
que les tombes symboliques et celle avec le squelette - 43 comportent par
un complet de différent nombre d'objets en cuivre et ils ne se répètent
jamais par type. Cela donne la raison dans certains cas à quelques auteurs
de la considérer comme une tombe forgeron-artisan. Cela est caractéristique
surtout pour la tombe 4 des symboliques et la tombe 43. Chacune contient
7 outils en cuivre et on doit marquer tout de suite qu'elles contiennent
aussi le plus grand nombre d'objets en or en poids - par plus de 1500 grammes.
Une autre circonstance est l'apparence parmi les bijoux en or dans les
deux tombes. Un fait encore porte information aussi pour éclaircir la fonction
sociale des objets en cuivre. Les plus grandes trouvalles en cuivre et
uniques par leur forme sont dans la tombe 43 - hache-marteau, pointe de
pique et poinçons d'une poignée spéciale en textile. Inconnu par sa forme
non seulement dans la nécropole de Varna est un outil de la tombe 4 - une
sorte de hache d'un derrière allongé et aminci. On peut accepter que dans
ces cas il s'agit des sygnes d'une haute situation dans la société.
3. Trouvailles en cuivre et cultes.
La difficulté principale à la distinction des objets en cuivre ayant
une importance utilitaire et de quotidien de leur fond de culte est liée
aux objets en cuivre les plus nombreux - les haches-marteaux. Ils pourraient
être utilisés au quotidien (ceux de la nécropole ne portent pas de signe
d'utilisation), elles pourraient accomplir des fonctions rituelles aussi
comme celles d'armes.
Une preuve indirecte de l'importance de culte de ces objets est surtout
dans les cas où ils sont avec les haches en pierre à côté des sceptres.
Il est difficile de dire s'il s'agit de la continuité entre les deux matériaux
- pierre et cuivre, dont on fait des outils ressemblables par forme ou
c'est une partie d'un rituel inconnu jusqu'à maintenant.
4. Importance commerciale et valeur des trouvailles en cuivre.
Tout ce qu'on a dit plus haut pour la place d'origine du métal est
lié directement à sa distribution comme un produit du commerce. Il est
difficile de constater si le cuivre, produit en Bulgarie de Sud, fut transporté
comme commande ou comme marchandise dans la région de Varna. Assez de signes
montrent que la voie employée pour transport du métal fut celle des fleuves
- le long de la vallée de la rivière Toundja et la rivière Kamtchia. Il
suit de marquer que la place supposée pour passer la montagne Stara planina
de sud au nord est dans une région où il y a beaucoup de sables aurifières.
La question de la manière des contacts avec d'autres lieux plus éloignés
est beaucoup plus compliquée. Les études du prof. Chernych dénotent que
la plus grande trouvaille, comprenant 443 objets en cuivre dans la vallée
de Dniéper est du cuivre de Stara Zagora, c. à. d. la même origine que
celle des outils de Varna. Un autre renseignement de prof. Riindina d'un
tel cuivre vient de la région de Saratov près de la rivière Volga. Sauf
la constatation de tels liens éloignés il reste la question de la cause
des trouvailles là. S'il s'agit d'un échange de commerce, proposé par des
marchands ambulants du métal là ou transporté de la région de Varna par
les gens locaux. En expliquant le rôle des outils en cuivre il fait impression
un groupe de petites haches, dont la destination peut être admise ou bien
comme outils d'orfèvrerie ou comme des objets d'échange à cause de leur
poids analogue.
Le rôle des trouvailles en or et en cuivre en expliquant les possibilités
technologiques, l'organisation sociale de la société chalcolithique récente,
les cultes et les religions de cette époque aussi comme leur valeur peut
être expliqué beaucoup plus après l'étude totale de la nécropole de Varna.
Il faut en même temps faire une série d'autres recherches comme l'étude
de toutes les sources potentielles de l'or de Varna et comparaison des
analyses d'elles avec les trouvailles de Varna et celles des régions voisines.
|